- marcescent
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• 1798; lat. marcescens, de marcescere « se flétrir »♦ Bot. Qui se flétrit sur la plante sans s'en détacher. Feuillage marcescent des jeunes chênes. — N. f. MARCESCENCE , 1812 . ⊗ CONTR. Labile.marcescent, enteadj. BOT Qui se fane sans se détacher de la plante. Les feuilles de bambou sont marcescentes.⇒MARCESCENT, -ENTE, adj.BOT. [En parlant d'organes des végétaux ligneux] Qui se fane et se dessèche sans se détacher de la plante. Les feuilles dites marcescentes, telles que celles de certains chênes, demeurent fixées aux branches, à l'état sec, une partie de l'hiver (PLANTEFOL, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 157).— [P. méton., en parlant d'une plante] Qui se fane et se dessèche. Carotte marcescente. Aux fleurs marcescentes du minuscule parterre, elle laisse un pitoyant regard (ADAM, Thé chez Miranda, 1886 ds PLOWERT 1888). Et monstre indéfectible aux têtes renaissantes, Malgré l'automne et les couronnes marcescentes, De courir tes hasards mon âme n'est pas lasse (MORÉAS, Cantil., 1886, p. 113).REM. Marcescence, subst. fém., bot. État d'une partie de plante qui se fane et se dessèche sans se détacher de cette dernière. (Dict. XIXe et XXe s.).Prononc. et Orth.:[
(s)
], [-se-], fém. [-
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1798 (VENTENAT, Tableau du règne végétal, I, 361). Empr. au lat. marcescens, part. prés. de marcescere «se flétrir, se faner», inchoatif de marcere «être fané, flétri».
marcescent, ente [maʀsesɑ̃, ɑ̃t] adj.ÉTYM. 1798; lat. marcescens, de marcescere « se flétrir ».❖♦ Bot. Qui se flétrit sur la plante sans s'en détacher. || Sépales marcescents, feuilles marcescentes.♦ Par métaphore :0 Nefdont l'avant tombe à pic et bref,abats tes mâts, tes voiles, noires trames;glisse sur les flots marcescentssansrames.A. Jarry, les Minutes de sable mémorial, Pl., p. 200.❖CONTR. Labile.DÉR. Marcescence.
Encyclopédie Universelle. 2012.